Tomber sur le dos
Tomber sur le dos
Delvau, 1864 : Se faire baiser.
Tiens ! v’là Victoire qui roule sa bosse.
— Pauvre fille ! si gentille, si sage… car enfin elle ne sort jamais.
— Parbleu ! elle sera tombée dans l’escalier ; c’est là qu’elle aura attrapé ça.
(Souvenirs de carnaval.)
Mais aussi qui ne tombe pas
Au premier mot qu’on lui dise.
Bussy-Rabutin.
Ce sont filets et pièges pour donner le saut et faire tomber à la renverse les femmes et les filles.
Noël du Fail.
Tomber sur le dos et se casser le nez
Delvau, 1866 : Se dit d’un homme à qui rien ne réussit.
Tomber sur le dos et se faire une bosse au ventre
Delvau, 1866 : Se dit d’une jeune fille qui, comme Ève, a mordu dans la fatale pomme, et, comme elle, en a eu une indigestion de neuf mois.
Rigaud, 1881 : Faire une chute amoureuse qui entraîne une grossesse.
Virmaître, 1894 : Cela paraît être un fait extraordinaire ; pourtant rien n’est plus commun. C’est la secousse qui est cause de ce phénomène qui dure neuf mois (Argot du peuple).
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